Des résultats prometteurs
Un outil moléculaire puissant (Microarray MARTA) a été utilisé afin de suivre simultanément l’activité cellulaire d’une trentaine de groupes d’espèces (taxons) phytoplanctoniques répartis sur le littoral de Canet à Banyuls-sur-mer.
La détection spécifique d’organismes actifs parmi lesquels certaines espèces de diatomées a permis une sélection préliminaire de taxons bio-indicateurs, qui vont pouvoir être utilisés dans le suivi et la surveillance de la qualité de l’eau. Notamment dans l’indication de pollutions diffuses venant des zones urbanisées, telles que mesurées au cours de l’étude.
Ceci motive aujourd’hui le développement de nouveaux biocapteurs génétiques afin de les adapter à la surveillance de la qualité de l’eau dans le parc naturel.
Un projet d’avenir
Un beau projet qui met en lumière la nécessité d’intégrer la surveillance du compartiment microbiologique dans les stratégies de suivi de la qualité de l’eau en zones littorales, compartiment hautement réactif à l’anthropisation.
La partie » étude scientifique » étant aujourd’hui close (édition du rapport officiel prochainement !), le consortium de spécialistes se focalise maintenant sur un aspect majeur qu’est la communication des résultats pour sensibiliser le grand public.
» La mesure de l’activité phytoplanctonique littorale, un outil puissant de préservation de la biodiversité complémentaire des suivis de la qualité de l’eau existants. »