Les cyanobactéries font la presse…

Les cyanobactéries, des indicateurs de la qualité de l’eau.

Les mois de Juin et de JLes cynaobactérie dans les Rivièresuillet 2018, comme pour les années passées, sont synonymes de fermetures de plans d’eaux à vocation récréative, mais également de zones côtières, suite à la présence de cyanobactéries potentiellement toxiques en Bretagne. Les températures estivales de ces dernières semaines, comprises entre 25°C et 35°C, et un ensoleillement intense ont largement favorisé l’efflorescence des cyanobactéries qui ont dépassées, fin juin, les seuils admis par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) (seuil d’alerte de niveau 1 : 20 000 cellules/mL ; seuil d’alerte de niveau 2 : 100 000 cellules/mL). C’est ainsi que les plans d’eaux de Jugons-les-Lacs ainsi que le Lac au Duc à Ploërmel ont été fermés par précaution.

Ces faits ne sont pas propre à la Bretagne, des cas de fermetures de plans d’eaux ont également été signalés à Eguzon-Chantôme (Centre Val de Loire) ; Le Lac de la Forêt à Châtellerault (Nouvelle Aquitaine) ainsi qu’à Vernet-la-Varenne (Auvergne-Rhône-Alpes). Les résultats d’analyses sont en cours et devraient lever les inquiétudes sur la qualité de l’eau et décider d’une réouverture prochaine dans l’ensemble de ces zones. Cyanobactérie Anabaena

On se souvient, durant l’été 2017, de la mort de treize chiens par ingestion d’eau contaminée par des cyanobactéries qui avait fait la une des journaux dans les départements du Cher, de l’Indre, du Loir-et-Cher, de l’Indre-et-Loire et du Maine-et-Loire. La préfecture du Cher met d’ailleurs en garde la population contre un nouveau risque de prolifération pour éviter un nouvel épisode d’intoxications. En attendant, les principes de précautions restent en vigueur et la prudence est de mise.

 

 

Auteur de l’article: Stéphane SAUVAGERE

Retour en haut